Skateboard, parkour d’un côté, course à pied et fitness de l’autre : les premiers se sont toujours développés en ville, les autres ont fini par en faire un terrain de jeu. Si toutes sont présentes dans l’ouest depuis au moins 20 ans, les pratiques se structurent, se popularisent. Au point d’êtres prises en compte par les collectivités dans l’aménagement du territoire.
« Aujourd’hui on a des parcs qui fleurissent un peu partout et pleins de jeunes qui remplissent ces parcs et qui font du sport, et je trouve ça juste magique en fait. » Organisateur des sessions Body Art, un rassemblement de sportifs dans le centre-ville de Nantes, Fabrice Moco est aux premières loges d’une visibilité en constante augmentation des pratiques sportives urbaines. « Avant, on était tout seul. Et maintenant on est pleins. »
« C’est d’abord une évolution sociétale, c’est une aspiration des habitants à avoir une pratique différente. Et on se rend compte que quand on aménage une ville, on doit prendre en compte ces espaces là », constate Ali Rebouh, Adjoint aux sports de la mairie de Nantes. « Parce que ça fait partie du vivre ensemble, du sport santé, de la convivialité, donc on se rend compte qu’aujourd’hui dans une métropole comme Nantes, on est amené à réfléchir autrement l’occupation des espaces publics. »
Reportage de Céline Dupeyrat, Adélaïde Castier, Olivier Quentin et Philippe Queyroux, à Nantes et à Rennes. Avec comme interlocuteurs :
- Baptiste
- Brigitte
- Thripp
- Ali Rebouh, Adjoint aux sports mairie de Nantes
- Davy
- Valentin
- Fabrice Moco, coach association nantaise Body Art
- Boris Charmatz, chorégraphe rennais
Par Simon Auffret
