« De manière générale, les grandes villes incluent systématiquement la réalisation de terrains multisports dans leur politique urbaine et sportive, de plus en plus orientée ‘‘sport pour tous’’.
Puis, le sport en accès libre a fait des émules, de moins en moins de personnes voulant s’inscrire dans des clubs pour faire du sport, notamment pour des contraintes de coût et d’horaires.
Ainsi, les élus ont été sensibilisés, y compris ceux des petites communes. Désormais, celles-ci investissent beaucoup sur ce type d’équipements sportifs, notamment pour offrir une zone d’activités pour les plus jeunes ».
Ainsi, même les communes de quelques centaines d’habitants réalisent ce genre d’investissement et la tranche 500 à 3 000 habitants, comptant de nombreuses communes, est désormais une cible privilégiée par les sociétés spécialisées.

L’histoire des terrains multisports en France a débuté au début des années 1990 lorsque François Mitterrand, alors Président de la République, a souhaité trouver une solution pour pacifier les quartiers de certaines villes en mettant à disposition de la population un équipement de loisirs. Après avoir eu connaissance de l’existence du terrain multisports, le Gouvernement favorisera son développement à travers de nombreuses villes grâce à des subventions attribuées aux collectivités.

Un investissement
très intéressant pour
tout type de commune

Ce sont donc principalement les grandes villes qui se sont équipées les premières en terrains multisports.
Au fur et à mesure, le nombre de structures s’est développé et a fini par toucher les zones plus rurales, comme l’indique Daniel Husson, président de la société Husson :

Article extrait du magazine TERRAIN DE SPORT, fevrier 2015.  crédit photo : Husson