Campagne web de sensibilisation : L’aire de jeux, un remède contre la sédentarité
En images, notre nouvelle campagne de sensibilisation sur l’importance du rôle des aires de jeux, pour favoriser l’activité physique et sportive des enfants. (Visuels à partager sans modération )
Courir, glisser, grimper, rebondir, sauter, se balancer, se cacher, s’élancer, tourner, l’action est au coeur des aires de jeux. Nous considérons l’aire de jeux comme le premier espace sportif et de socialibilisation que les enfants vont pouvoir explorer.
Jouer, c’est apprendre. Les aires de jeux sont primordiales dans le développement cognitif, moteur, sensoriel et social des enfants. En jouant, ils apprennent à régler des problèmes, à prendre des décisions, à se persévérer pour atteindre leurs objectifs et interagir entre eux. Il est donc primordial que tous les enfants aient accès à des aires de jeux pensées pour eux et qu’elles soient les plus inclusives possibles.
Sédentarité : les enfants ne se bougent pas assez
[Extrait de l’article de Santé magazine ]
Selon une étude, publiée dans le Bulletin épidémiologique de Santé publique France, seulement 41,8% des enfants respectent les recommandations de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) concernant l’activité physique.
La sédentarité semble dangereusement devenir la norme. Dès le plus jeune âge, les enfants ne pratiquent pas suffisamment d’activité physique. Selon le dernier Bulletin épidémiologique (BEH) de Santé publique France, le niveau d’activité chute chez les enfants à partir de l’âge de 10 ans. En comparant deux études réalisées entre 2006 et 2016 et menées sur près de 2 500 enfants, les chercheurs ont constaté que seulement quatre enfants sur dix (soit 41,8%) respectaient les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS préconise, pour les 5-17 ans, la pratique d’au moins 60 minutes d’une activité physique d’intensité modérée à forte quotidiennement.
Chez les enfants, les garçons semblent plus sportifs que les filles ( 50,7% contre 33,3%). Pour les filles, le chiffre ne fait que chuter à partir de dix ans passant ainsi à 15,7% chez les 15-17 ans. Chez les garçons, ils sont 69,7% à respecter les recommandations jusqu’à dix ans puis plus qu’un tiers entre 11 et 14 ans. Un pourcentage qui remonte ensuite à l’adolescence. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont réalisé un questionnaire en face à face, une enquête alimentaire, un examen de santé, etc.
Cette étude, publiée dans le BEH, tente d’expliquer cette évolution des chiffres. « L’activité physique des enfants de 6-10 ans concernait majoritairement la pratique physique scolaire, les jeux en plein air et la pratique sportive en club. Seuls 40,2% déclaraient un mode de transport actif (à pied, en vélo, trottinette, rollers) pour aller à l’école. La pratique physique des enfants de 11-14 ans était majoritairement le fait des cours d’EPS en milieu scolaire et de la pratique du sport en club, laquelle était plus fréquente chez les enfants issus des ménages les plus diplômés. Enfin, l’activité physique des jeunes de 15-17 ans était le fait de la pratique physique scolaire, de la pratique sportive en club (également plus fréquente au sein des ménages les plus diplômés, mais en baisse comparée aux jeunes de 11-14 ans) et de la réalisation d’exercices de musculation davantage prisés par les garçons », détaillent les conclusions. Ainsi, le pourcentage d’enfants atteignant les recommandations officielles avait tendance à augmenter à mesure que le niveau de diplôme de la personne de référence du ménage augmentait.